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|    |    |    |   D’ici, ça ne
             paraît pas
             si loin
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Une mission photographique en Nouvelle-Aquitaine

LE PROJET

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LE PROJET

Imaginé à l'occasion de la réforme territoriale de 2015, D'ici, ça ne paraît pas si loin a pour but de questionner le sentiment d'appartenance : comment être d'ici ? Sommes-nous de notre lieu de naissance ou de là où nous avons décidé de vivre ?


À l'heure des grands ensembles géographiques (grandes régions, projet européen, mondialisation...) et en l'absence de récit fédérateur, il est de plus en plus difficile de dessiner un horizon commun. Comment faire dialoguer les singularités ? Comment relier les grandes métropoles et les « territoires », terme convenu pour parler de ces zones rurales dont le pays ne sait plus quoi faire...


Durant 4 ans, nous avons abordé ces questions en sillonnant la Nouvelle-Aquitaine. Convaincus que faire société c'est aussi faire culture, nous sommes allés à la rencontre des habitants, en écoutant leurs récits, en photographiant leurs paysages.


Nous sommes revenus de ce voyage avec la volonté de porter au-devant de toutes et de tous le fruit de ce travail. En Nouvelle-Aquitaine et au-delà, D'ici, ça ne paraît pas si loin a la vocation de susciter l'échange et le dialogue.


Pour cela nous avons créé plusieurs outils de restitution qui expriment chacun une facette de notre projet.

 

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Le livre part du principe que nous sommes tous étrangers à cette nouvelle géographie qu'est la Nouvelle-Aquitaine. Il propose un cheminement ponctué en cinq chapitres et retrace notre appropriation de ce nouveau territoire à partir des endroits où nous avons travaillé.

 

Chaque chapitre est accompagné d'une carte subjective des zones traversées, dessinée à partir de nos souvenirs, où les distances sont abolies. Luc Gwiazdzinski, géographe des mobilités, a écrit à cette occasion un texte sur nos différents rapports au territoire.

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LE LIVRE

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L'exposition en intérieur se compose de photographies prises au cours de nos pérégrinations dans cinq milieux géographiques remarquables de la Nouvelle-Aquitaine :


Le fleuve, le long de la Dordogne, de Confolent-Port-Dieu (Corrèze) au Bec d'Ambès (Gironde).
La forêt, autour du lac de Vassivière (Creuse).
Le littoral, le long des plages de Contis (Landes).
Le marais, entre Niort (Deux-Sèvres) et Marans (Charente-Maritime).
Le massif, en Haute-Soule (Pyrénées-Atlantiques).


Ces cinq voyages ont permis aux photographes du collectif d'interroger la relation entre le territoire et ses récits : mythes, légendes et contes. Comment donnons-nous du sens à notre environnement par la représentation et le symbole ?


La question du masque – celui que l'on décide de porter et celui que l'on projette sur l'autre - articule l'exposition. En explorant les figures incontournables et les paysages du récit, nous interrogeons la représentation des fondamentaux de l'être humain – la peur, la mort, l'amour, la quête...

L'EXPOSITION

L'EXPOSITION EN EXTERIEUR

Le livre part du principe que nous sommes tous étrangers à cette nouvelle géographique qu'est la Nouvelle-Aquitaine. Il propose un cheminement ponctué en cinq chapitres, qui retrace notre appropriation de ce nouveau territoire à partir des endroits où nous avons travaillé. Chaque chapitre est accompagné d'une carte subjective des zones traversées, retracée à partir de nos souvenirs, et où les distances sont abolies. Luc Gwadzyzsnki, géographe des mobilités, a écrit un texte sur les différents rapports au territoire et sur la notion même de territoire.

 

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S'affranchir de l'entre-soi culturel, matérialiser la Nouvelle-Aquitaine et s'inscrire dans l'espace public – place de village, parc, aire rurale ou urbaine – telle est l'ambition de cette installation. Orientée Nord, la scénographie symbolise de manière schématique les contours et la topographie de la Nouvelle-Aquitaine.

La façade extérieure présente Le Périmètre, soit un choix d'images prises le long des 1 900km de frontières terrestres et 720km de littoral de la Nouvelle-Aquitaine. L’idée est de documenter la diversité des paysages et de poser la question de la ruralité dans notre société.


La façade intérieure présente Le Voyage aquitain. En reportant le temps de la LGV Paris-Bordeaux au réseau ferré régional, nous avons abordé quatre destinations situées à 2h04 de Bordeaux en train : Fumel (Lot-et-Garonne), La Coquille (Dordogne), La Rochelle (Charente-Maritime) et Pau-Mourenx (Pyrénées-Atlantiques). Dans chacune de ces localités, le collectif a travaillé sur des axes documentaires précis : la jeunesse, le travail, l'immigration et l'habitat. Il s'agissait d'appréhender comment le rapport au temps et aux infrastructures conditionne le développement des agglomérations et les perspectives de ses habitants.

LA SCENOGRAPHIE ESPACE PUBLIC
LE FILM

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Le film D'ici, ça ne paraît pas si loin se place du point de vue de l'habitant et approfondit les questions de territorialités (rôle des élus, place des petites communes, conflit entre le local et le global). Il aborde

la problématique environnementale à travers le rapport au vivant,

à l'agriculture ; ainsi que le thème de l’identité comme le fruit

d'un brassage culturel.

 

Aussi bien destiné à être projeté en salle de cinéma, en médiathèque qu'en salle des fêtes ou en plein-air, le film D'ici, ça ne paraît pas si loin s'appuie sur plus de cent cinquante heures d’entretiens réalisés par le collectif dans toute la région. Sa programmation, seule ou en accompagnement des deux expositions, permet de créer un rendez-vous à l'issue duquel les spectateurs peuvent dialoguer et questionner les auteurs. 


Le film est la synthèse de tout l'éventail créatif du collectif et
des techniques utilisées : photographies, captations sonores et entretiens, séquences vidéos, créations musicales. Il utilise par conséquent le format du film photographique : la narration est celle
d'un film documentaire où la relation entre les images fixes et les témoignages se substitue à la vidéo.

CONTACTS ET ACTUS
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